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La Stratégie Retraite Du Chef D’entreprise Selon Son âge : 40, 50 Ou 60 Ans Représentée Par Une Boussole

La stratégie retraite du chef d’entreprise selon son âge : 40, 50 ou 60 ans

La stratégie retraite d’un chef d’entreprise évolue selon son âge et sa situation. À 40 ans, il s’agit de poser les bases en validant ses trimestres, en amorçant une épargne retraite et en diversifiant ses placements. À 50 ans, le bilan de carrière, le rachat de trimestres et l’optimisation fiscale deviennent essentiels. À 60 ans, l’heure est venue de préparer concrètement son départ, d’envisager la retraite progressive, le cumul emploi-retraite ou la surcote, de planifier la transmission de l’entreprise et d’organiser la sortie de l’épargne constituée. Un accompagnement personnalisé permet de sécuriser et d’optimiser l’ensemble de cette stratégie.

Pourquoi un chef d’entreprise doit-il adapter sa stratégie retraite selon son âge ?

La préparation de la retraite d’un chef d’entreprise ne peut pas être abordée de la même manière à 40, 50 ou 60 ans. Chaque étape de la vie professionnelle entraîne des enjeux spécifiques : validation des droits, optimisation des cotisations, arbitrage entre rémunération et dividendes, anticipation d’une éventuelle transmission d’entreprise.
Adapter sa stratégie retraite à son âge permet de sécuriser ses revenus futurs tout en profitant des dispositifs fiscaux et patrimoniaux les plus adaptés.

L’âge légal et la durée d’assurance définissent les conditions de départ.

Comme tout assuré, le chef d’entreprise est soumis aux règles générales de départ en retraite. Depuis la réforme de 2023, l’âge légal est fixé à 64 ans pour les générations nées à partir de 1968, avec une possibilité de départ anticipé en cas de carrière longue.
Le nombre de trimestres validés reste déterminant pour bénéficier d’une pension à taux plein, soit entre 166 et 172 trimestres selon l’année de naissance.

Pour atteindre le taux plein, il est donc essentiel de vérifier régulièrement son relevé de carrière et d’anticiper d’éventuels rachats de trimestres.

Le statut social influence fortement les droits à la retraite.

Le montant de la pension varie selon que le dirigeant relève du régime des travailleurs non-salariés (TNS) ou qu’il soit assimilé salarié :

  • Les TNS (artisans, commerçants, gérants majoritaires de SARL) cotisent moins, mais leurs droits sont généralement plus faibles.
  • Les assimilés salariés (dirigeants de SAS, gérants minoritaires de SARL) cotisent davantage, notamment à l’Agirc-Arrco, ce qui leur permet d’obtenir une retraite complémentaire plus conséquente.
  • Les professions libérales disposent de régimes spécifiques, basés sur un système de points (CIPAV, CNBF, CARMF…).

Ces différences statutaires expliquent pourquoi deux dirigeants avec des revenus comparables peuvent percevoir des retraites très différentes.

Anticiper tôt permet de limiter la baisse de revenus à la retraite.

La pension de retraite représente en moyenne 30 à 50 % du revenu d’activité d’un chef d’entreprise. Sans stratégie anticipée, l’écart entre revenus avant et après départ à la retraite peut être considérable.

Mettre en place une stratégie d’anticipation dès 40 ou 50 ans permet de :

  • Sécuriser la validation des trimestres grâce à une rémunération adaptée.
  • Constituer une épargne retraite (PER, assurance-vie, épargne salariale) pour compléter les régimes obligatoires.
  • Prévoir la transmission ou cession de l’entreprise comme levier de revenus complémentaires.
  • Optimiser la fiscalité grâce aux dispositifs déductibles (versements PER, cotisations facultatives Madelin).

Plus l’anticipation est précoce, plus la transition vers la retraite sera fluide et financièrement soutenable.

Quelle stratégie retraite adopter à 40 ans quand on est chef d’entreprise ?

À 40 ans, le chef d’entreprise est encore loin de la retraite, mais c’est justement le moment idéal pour poser des bases solides. Cette période est cruciale pour sécuriser ses droits tout en commençant à bâtir un patrimoine qui viendra compléter les régimes obligatoires. Plus la stratégie est amorcée tôt, plus elle sera efficace et moins coûteuse.

La validation des trimestres est une priorité à cet âge.

Même à 40 ans, il ne faut pas négliger l’importance de valider chaque année ses 4 trimestres. Le dirigeant doit s’assurer que sa rémunération est suffisante pour générer des droits.

  • Pour un travailleur non-salarié (TNS), cela implique de se verser une base de revenus régulière soumise à cotisations.
  • Pour un assimilé salarié, il s’agit de vérifier que la rémunération permet bien d’atteindre le seuil nécessaire pour valider les trimestres et acquérir des points de retraite complémentaire.

Pour valider un trimestre de retraite en 2025, vous devez percevoir un revenu ou un salaire équivalent à 150 fois le Smic horaire brut en vigueur au 1er janvier 2025. Cela correspond à 1 782 € brut par trimestre. Ainsi, pour valider 4 trimestres, il faut percevoir au minimum 7 128 € de revenus bruts dans l’année.

Pour aller plus loin, découvrez comment valider des trimestres pour la retraite en 2025

L’épargne retraite doit être amorcée le plus tôt possible.

Plus l’épargne retraite est commencée tôt, plus l’effet de capitalisation joue en faveur du dirigeant. De nombreux dispositifs permettent d’épargner de manière progressive tout en bénéficiant d’avantages fiscaux :

  • PER individuel (PERIN) : déductibilité fiscale des versements et sortie en capital ou en rente au moment de la retraite.
  • Contrats Madelin (pour les TNS) : encore utilisés pour ceux qui en ont souscrit avant la généralisation du PER.
  • Assurance-vie : outil souple, utile à la fois pour préparer la retraite et pour la transmission.
  • Épargne salariale (PEE, PER collectif) : parfois accessible au dirigeant, selon la structure.

Amorcer ces dispositifs à 40 ans permet de lisser l’effort d’épargne et de se constituer un capital conséquent sans contrainte excessive.

Retrouvez notre guide complet : Le plan d’épargne retraite (PER), un bon plan pour réduire vos impôts et préparer votre retraite

La diversification des supports financiers constitue un levier clé.

À cet âge, l’horizon de placement est long, ce qui offre au dirigeant la possibilité de diversifier ses investissements pour rechercher du rendement. Miser uniquement sur les régimes obligatoires serait insuffisant.

Les chefs d’entreprise ont intérêt à répartir leur stratégie entre :

  • Supports sécurisés : fonds euros, immobilier locatif patrimonial.
  • Supports dynamiques : unités de compte via assurance-vie ou PER, investissement en actions, SCPI, private equity.
  • Patrimoine professionnel : réinvestissement dans l’entreprise ou préparation d’une cession future comme levier de retraite.

La clé, à 40 ans, est de trouver un équilibre entre sécurité et performance, afin de combiner constitution de droits obligatoires et développement patrimonial.

Quelle stratégie retraite privilégier à 50 ans pour sécuriser sa carrière ?

Passé 50 ans, le chef d’entreprise entre dans une phase charnière : la retraite se rapproche et il reste encore une dizaine d’années pour ajuster sa stratégie. C’est le moment d’analyser sa carrière, de combler d’éventuels manques et d’optimiser sa fiscalité. Les choix effectués à cet âge auront un impact décisif sur le montant de la pension future.

Le bilan retraite devient un outil indispensable.

À partir de 50 ans, il est essentiel de vérifier l’ensemble de ses droits acquis. Cela passe par l’analyse du relevé de carrière et des relevés complémentaires (Agirc-Arrco, professions libérales, etc.).
Un bilan retraite permet de :

  • Identifier les trimestres manquants ou mal enregistrés.
  • Contrôler le nombre de points complémentaires acquis.
  • Simuler différents scénarios de départ pour anticiper le montant de la pension.

Cet état des lieux est une étape clé pour ajuster sa stratégie et prendre des décisions éclairées.

À 50 ans, le diagnostic est essentiel : réaliser votre bilan retraite et sécuriser vos droits

Le rachat de trimestres peut être une option stratégique.

Entre 50 et 55 ans, beaucoup de dirigeants découvrent qu’ils n’auront pas tous leurs trimestres à l’âge légal. Le rachat de trimestres peut alors devenir une solution efficace pour :

  • Réduire ou éviter une décote sur la pension.
  • Permettre un départ anticipé à taux plein.
  • Profiter d’une déductibilité fiscale intéressante sur les rachats effectués.

Plus le rachat est anticipé, plus il est financièrement avantageux.

Les dispositifs d’épargne retraite doivent être optimisés fiscalement.

À 50 ans, le chef d’entreprise est généralement dans sa phase de revenus les plus élevés. Il est donc stratégique d’utiliser les dispositifs d’épargne retraite pour réduire l’imposition tout en préparant la retraite :

  • PER individuel ou collectif : versements déductibles du revenu imposable.
  • Assurance-vie : diversification du patrimoine et fiscalité avantageuse après 8 ans.
  • Immobilier locatif : complément de revenus futurs et levier de défiscalisation.

L’idée est d’utiliser ces outils comme double levier : optimiser la fiscalité immédiate et constituer une rente ou un capital pour demain.

L’arbitrage entre rémunération et dividendes impacte directement la future pension.

À cet âge, il est essentiel d’ajuster la structure de rémunération. Beaucoup de dirigeants privilégient les dividendes pour alléger les charges sociales. Or, cette stratégie peut réduire considérablement les droits à la retraite, car seule la rémunération soumise à cotisations génère des trimestres et des points.

Un équilibre est donc nécessaire :

  • Rémunération suffisante pour valider les trimestres et cotiser aux régimes complémentaires.
  • Dividendes en complément pour optimiser la fiscalité et la trésorerie.

Bien calibré, cet arbitrage permet de concilier optimisation fiscale et sécurisation des droits retraite.

Comment préparer efficacement sa retraite à 60 ans en tant que dirigeant ?

À 60 ans, le chef d’entreprise se trouve dans la phase finale de préparation de sa retraite. C’est le moment de prendre des décisions concrètes : déterminer la date de départ, choisir les dispositifs comme la retraite progressive, le cumul emploi-retraite ou la surcote, organiser la transmission de son entreprise et planifier la sortie de son épargne retraite. Chaque choix effectué aura un impact immédiat sur le montant de la pension et sur le niveau de vie à la retraite.

Le choix de la date de départ conditionne le montant de la pension.

Le moment où le dirigeant liquide sa retraite influence directement :

  • Le taux de liquidation (décote ou surcote).
  • Le montant de la pension de base et complémentaire.
  • La possibilité de bénéficier d’un départ anticipé en cas de carrière longue.

Décaler le départ de quelques mois ou années peut faire varier significativement le niveau de pension, d’où l’importance de simulations personnalisées.

La retraite progressive et le cumul emploi-retraite offrent des solutions souples.

À 60 ans, certains dirigeants ne souhaitent pas arrêter totalement leur activité. Deux dispositifs permettent de rester actif tout en percevant une partie ou la totalité de sa retraite :

  • La retraite progressive : possibilité de réduire son activité et de percevoir une fraction de sa pension.
  • Le cumul emploi-retraite : liquidation des pensions suivie d’une reprise d’activité, avec cumul intégral ou plafonné selon les conditions.

Ces solutions souples permettent d’aménager la transition vers la retraite, tout en continuant à générer des revenus.

Pour mieux comprendre vos options, consultez : Quel dispositif choisir en fin de carrière : cumul, surcote ou retraite progressive ?

La transmission ou cession de l’entreprise constitue un levier patrimonial majeur.

La retraite s’accompagne souvent de la cession ou transmission de l’entreprise, qui devient une source potentielle de revenus complémentaires. À 60 ans, il est essentiel de réfléchir à la stratégie de sortie :

  • Cession totale ou partielle de l’activité pour dégager un capital.
  • Transmission familiale avec accompagnement fiscal adapté.
  • Mise en location-gérance ou cession progressive.

Une transmission bien préparée permet non seulement de valoriser le travail d’une vie, mais aussi de renforcer les revenus disponibles pour la retraite.

La sortie des dispositifs d’épargne retraite doit être planifiée avec soin.

À l’approche de la retraite, vient le temps de décider comment utiliser l’épargne constituée (PER, assurance-vie, contrats Madelin). Les choix effectués auront des conséquences sur la fiscalité et la sécurité des revenus :

  • Sortie en capital pour financer des projets ou investir.
  • Sortie en rente viagère pour sécuriser un revenu régulier à vie.
  • Sortie mixte combinant rente et capital.

Planifier cette sortie à 60 ans permet d’optimiser la fiscalité et d’adapter les revenus complémentaires à ses besoins réels.

En quoi un accompagnement sur mesure aide-t-il le chef d’entreprise dans sa stratégie retraite ?

La retraite d’un chef d’entreprise ne se résume pas à une simple formalité administrative. Elle dépend de nombreux paramètres : âge, statut social, durée d’assurance, patrimoine professionnel et personnel, fiscalité. Face à cette complexité, l’accompagnement par un expert permet de construire une stratégie cohérente, adaptée et sécurisée.

Un expert retraite ajuste la stratégie selon l’âge, le statut et les objectifs.

Chaque dirigeant a une situation unique. L’accompagnement sur mesure permet :

  • D’adapter la stratégie aux différentes étapes de la carrière (40, 50, 60 ans).
  • De tenir compte du statut social (TNS, assimilé salarié, profession libérale).
  • D’intégrer les objectifs personnels : départ anticipé, transmission, optimisation patrimoniale.

Un expert retraite apporte une vision globale et personnalise les choix en fonction du profil du dirigeant.

Les conseils intègrent fiscalité, statut social et patrimoine global.

La préparation de la retraite du chef d’entreprise ne peut être dissociée de sa situation fiscale et patrimoniale. L’accompagnement spécialisé inclut :

  • L’arbitrage rémunération/dividendes, qui impacte à la fois la retraite et la fiscalité.
  • L’intégration des dispositifs d’épargne retraite (PER, assurance-vie, épargne salariale).
  • La prise en compte du patrimoine professionnel (exonération fiscale liés à la cession).

Cette approche transversale permet de maximiser les droits retraite tout en optimisant la fiscalité immédiate et future.

Un accompagnement personnalisé sécurise et optimise la retraite.

En s’appuyant sur un conseiller spécialisé, le chef d’entreprise bénéficie :

  • D’une sécurisation de ses droits grâce à l’analyse du relevé de carrière.
  • D’une optimisation de sa stratégie selon les opportunités fiscales et patrimoniales.
  • D’une projection claire et chiffrée sur le montant futur de sa pension et de ses revenus complémentaires.

En résumé, l’accompagnement sur mesure transforme une retraite subie en une retraite choisie, adaptée aux projets de vie et aux objectifs financiers du dirigeant.

En conclusion : la préparation de la retraite d’un chef d’entreprise est un projet de long terme. À 40 ans, il s’agit de poser les bases solides en validant ses trimestres et en amorçant une épargne retraite. À 50 ans, le bilan de carrière et les ajustements fiscaux deviennent incontournables. À 60 ans, l’heure est venue de prendre des décisions concrètes sur la date de départ, la transmission de l’entreprise et la sortie des dispositifs d’épargne. Dans tous les cas, l’enjeu reste le même : sécuriser ses revenus futurs et préserver son niveau de vie.

Vous voulez optimiser votre retraite ? ?
Altis Conseil accompagne les dirigeants à chaque étape pour définir une stratégie retraite sur mesure, adaptée à leur âge, statut et objectifs patrimoniaux.
Contactez-nous pour un bilan personnalisé.

Parce que les priorités ne sont pas les mêmes à 40, 50 ou 60 ans. À 40 ans, il faut valider ses trimestres et amorcer une épargne. À 50 ans, le bilan de carrière et l’optimisation fiscale deviennent essentiels. À 60 ans, il est temps de préparer la date de départ, la transmission et la sortie de l’épargne retraite.

En 2025, un trimestre est validé avec 1 782 € brut de revenus, soit 7 128 € pour 4 trimestres dans l’année. Le chef d’entreprise doit donc s’assurer que sa rémunération est suffisante. Voir paragraphe : Quelle stratégie retraite adopter à 40 ans quand on est chef d’entreprise ? La validation des trimestres est une priorité à cet âge.

Le PER individuel est aujourd’hui l’outil le plus adapté grâce à sa déductibilité fiscale et sa flexibilité en sortie. L’assurance-vie reste complémentaire pour diversifier son patrimoine, et l’immobilier locatif peut constituer une source de revenus futurs.

Oui, si la carrière présente des trimestres manquants. Le rachat permet de réduire une décote, d’envisager un départ anticipé à taux plein et bénéficie d’une déductibilité fiscale avantageuse. Plus il est anticipé, plus il est financièrement intéressant.
Découvrez notre guide complet : Le rachat de trimestres : partir plus tôt et améliorer votre pension de retraite

Deux dispositifs principaux existent : la surcote, qui augmente définitivement la pension en cas de poursuite d’activité, et le cumul emploi-retraite, qui permet d’ajouter revenus professionnels et pensions une fois la retraite liquidée.
Plus d’informations dans notre article : Quel dispositif choisir en fin de carrière : cumul, surcote ou retraite progressive ?

Parce que la retraite d’un chef d’entreprise dépend à la fois de son statut social, de ses revenus, de sa fiscalité et de son patrimoine professionnel. Un accompagnement personnalisé permet de sécuriser ses droits, d’optimiser ses choix fiscaux et d’anticiper les meilleures options pour maintenir son niveau de vie à la retraite.

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