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Praticien Hospitalier échangeant Avec Une Infirmière Dans Un Service Hospitalier, Illustrant Les Règles Et Le Calcul De La Retraite Des Praticiens Hospitaliers.

Retraite praticien hospitalier en 2025 : règles, calcul et optimisation selon votre statut

La retraite des praticiens hospitaliers obéit à des règles complexes qui varient selon le statut exercé, la répartition des activités entre l’hôpital, l’université et le libéral, et les régimes auxquels ils cotisent tout au long de leur carrière. Cet article présente les différents statuts concernés, les régimes de retraite applicables, les âges de départ possibles, les modalités de calcul des pensions, les spécificités de la retraite progressive ainsi que les leviers d’optimisation à envisager pour préparer sereinement son départ.

Qui est considéré comme praticien hospitalier pour la retraite ?

La notion de « praticien hospitalier » recouvre plusieurs statuts, chacun relevant de règles de retraite spécifiques. Selon que le médecin exerce exclusivement à l’hôpital, qu’il occupe des fonctions universitaires ou qu’il combine activité publique et activité libérale, les régimes applicables, les modalités de calcul et l’âge de départ peuvent varier sensiblement.

Les praticiens hospitaliers titulaires (PH)

Les praticiens hospitaliers titulaires exercent dans le cadre d’un statut défini par le Code de la santé publique, après un concours et une période probatoire. Leur rémunération comprend un traitement hospitalier et diverses indemnités, notamment les gardes et astreintes.

Pour la retraite, ils relèvent du régime général pour la pension de base et de l’Ircantec pour la retraite complémentaire. Leur calcul suit les règles applicables aux salariés : validation des trimestres, salaire annuel moyen sur les meilleures années et acquisition de points Ircantec. Les années d’internat ou de clinicat, lorsqu’elles sont correctement déclarées, contribuent également à la durée d’assurance.

Les praticiens hospitaliers universitaires (PHU)

Les PHU cumulent une activité hospitalière et une activité universitaire d’enseignement et de recherche. Cette double mission entraîne une affiliation à plusieurs régimes de retraite.

  • Pour l’activité hospitalière : cotisations au régime général et à l’Ircantec.
  • Pour l’activité universitaire : affiliation au Service des retraites de l’État, selon les règles applicables aux enseignants-chercheurs.

Une même année peut donc apparaître dans deux régimes, ce qui nécessite une lecture attentive du relevé de carrière.

Les professeurs des universités – praticiens hospitaliers (PU-PH)

Les PU-PH appartiennent au corps des enseignants-chercheurs tout en exerçant une activité médicale à l’hôpital. Leur carrière est gérée par le ministère de l’Enseignement supérieur, selon les règles applicables à la fonction publique d’État.

Pour la retraite, ils relèvent principalement du Service des retraites de l’État. Leur pension est calculée en fonction de l’indice détenu en fin de carrière, de la durée des services et des éventuelles bonifications. Depuis le 1ᵉʳ septembre 2024, les PU-PH sont affiliés à l’IRCANTEC pour la partie hospitalière de leur activité ; leurs cotisations versées sur émoluments, primes et indemnités hospitalières leur ouvrent désormais des droits à retraite complémentaire via l’IRCANTEC.

Les praticiens à activité mixte (hospitalier + libéral)

De nombreux praticiens combinent une activité hospitalière et une activité libérale, en cabinet, en clinique ou dans le cadre de consultations externes autorisées.

Chaque activité relève de caisses distinctes :

  • L’activité hospitalière dépend du régime général et de l’Ircantec.
  • L’activité libérale relève de la CARMF pour les médecins, qui y acquièrent leurs trimestres et points selon les règles spécifiques du régime libéral.

Les droits acquis sont donc répartis dans plusieurs régimes, chacun appliquant ses propres règles de calcul et de liquidation. Cette configuration complexifie l’estimation de l’âge du taux plein et impose une reconstitution de carrière particulièrement précise, notamment lorsque les périodes hospitalières et libérales se chevauchent.

Le détail des statuts et modalités de cotisation pour le personnel médical hospitalier est disponible dans ce document 

Quels régimes de retraite s’appliquent aux praticiens hospitaliers ?

Les praticiens hospitaliers relèvent de plusieurs régimes de retraite selon la nature de leurs missions et de leur statut. La majorité dépend du régime général pour la retraite de base et de l’Ircantec pour la retraite complémentaire. Les praticiens exerçant des fonctions universitaires ou cumulant plusieurs activités peuvent être affiliés à d’autres caisses.

Le fonctionnement de la retraite de base (CNAV)

La retraite de base des praticiens hospitaliers est gérée par la CNAV ou par la Carsat selon la région. Elle suit la même logique que celle des salariés du secteur privé, puisque les PH ne relèvent pas du régime des fonctionnaires.

Le calcul repose principalement sur trois paramètres : le nombre de trimestres validés dans l’ensemble des régimes de base, le salaire annuel moyen calculé sur les 25 meilleures années et taux de liquidation, déterminé par la durée d’assurance et la présence éventuelle d’une décote ou d’une surcote.

Le calcul de la retraite complémentaire Ircantec

L’Ircantec constitue la retraite complémentaire obligatoire des praticiens hospitaliers titulaires et contractuels. Il s’agit d’un régime par points : chaque cotisation versée convertit une partie de la rémunération hospitalière en points, qui seront transformés en pension au moment de la liquidation.

Les particularités pour les PHU et les PU-PH

Les praticiens hospitaliers universitaires (PHU) et les professeurs des universités – praticiens hospitaliers (PU-PH) relèvent de régimes plus complexes, car leur carrière se partage entre l’hôpital et l’université.

  • Pour les PHU :
    • L’activité hospitalière relève du régime général et de l’Ircantec.
    • L’activité universitaire relève du Service des retraites de l’État.
  • Pour les PU-PH :
    Leur retraite dépend principalement des règles de la fonction publique d’État. La pension est calculée selon l’indice détenu en fin de carrière, la durée de services et les éventuelles bonifications. Leur activité hospitalière génère des droits Ircantec depuis le 1ᵉʳ septembre 2024,

À quel âge un praticien hospitalier peut-il partir à la retraite ?

L’âge de départ à la retraite d’un praticien hospitalier dépend de son statut (PH, PHU ou PU-PH) et des régimes auxquels il a cotisé tout au long de sa carrière. La plupart relèvent des règles du régime général, tandis que les praticiens exerçant des missions universitaires sont soumis aux dispositions de la fonction publique d’État.

Âge légal et âge du taux plein pour les PH

Les praticiens hospitaliers titulaires (PH) relèvent du régime général pour leur retraite de base. Leur âge légal de départ évolue selon leur année de naissance, à l’image de l’ensemble des salariés. L’obtention du taux plein dépend du nombre total de trimestres validés dans tous les régimes, y compris les années d’internat, de clinicat, les périodes hospitalières antérieures et les éventuelles activités libérales.

Trois paramètres déterminent leur date de départ :

  • L’âge légal applicable à leur génération.
  • La durée d’assurance nécessaire pour obtenir le taux plein.
  • La possibilité de bénéficier d’une surcote en cas de poursuite d’activité au-delà de l’âge du taux plein.

Cette configuration, identique à celle du secteur privé, impose une vérification détaillée du relevé de carrière afin de détecter d’éventuelles périodes manquantes susceptibles d’entraîner une décote.

Âge légal de départ à la retraite et nombre de trimestres requis, selon l’année de naissance :

Année de naissanceÂge légal de départTrimestres requis pour le taux plein
195862 ans167 trimestres
196062 ans167 trimestres
1er janvier – 1 août 196162 ans168 trimestres
1er sept. – 31 déc. 196162 ans et 3 mois169 trimestres
196262 ans et 6 mois169 trimestres
196362 ans et 9 mois170 trimestres
196463 ans171 trimestres
196563 ans et 3 mois172 trimestres
196663 ans et 6 mois172 trimestres
196763 ans et 9 mois172 trimestres
À partir de 196864 ans172 trimestres

Limites d’âge en milieu hospitalier

Au-delà de l’âge légal, les praticiens hospitaliers sont soumis à une limite d’âge professionnelle fixée, dans la plupart des cas, à 67 ans. Cet âge correspond à la limite maximale d’exercice dans les établissements publics de santé. Une prolongation d’activité peut toutefois être accordée dans certaines situations : besoins spécifiques du service, activité exercée dans une spécialité en tension ou continuité des soins nécessitant le maintien du praticien.

En cas de cumul emploi retraite, la limite peut être repoussée – jusqu’à 72 ans dans le cadre de la mesure transitoire en vigueur actuellement.

Spécificités pour les PHU et les PU-PH

Les praticiens hospitaliers universitaires (PHU) et les professeurs des universités – praticiens hospitaliers (PU-PH) sont soumis à des règles particulières en matière d’âge de départ à la retraite. Leur carrière étant partagée entre l’hôpital et l’université, ils cotisent à plusieurs régimes, dont le Service des retraites de l’État pour leur activité universitaire.

  • Pour les PHU : l’âge du taux plein doit être déterminé à partir de l’ensemble des régimes (régime général et retraite de l’État).
  • Pour les PU-PH : ils relèvent principalement des dispositions propres aux enseignants-chercheurs. Leur limite d’âge et leurs possibilités de maintien en fonction dépendent du grade, de l’indice et des textes régissant la fonction publique d’État.

Comment est calculée la pension d’un praticien hospitalier ?

Le calcul de la pension d’un praticien hospitalier dépend des régimes auxquels il a cotisé tout au long de sa carrière. Les PH relèvent du régime général pour la retraite de base et de l’Ircantec pour la retraite complémentaire, tandis que les PHU et PU-PH peuvent cumuler des droits dans plusieurs caisses.

Le calcul de la retraite de base du régime général

La retraite de base des praticiens hospitaliers est liquidée par la CNAV ou la Carsat. Elle suit les règles applicables à l’ensemble des salariés, puisqu’ils ne relèvent pas des régimes de fonctionnaires.

Le montant de la pension repose sur trois paramètres principaux :

  • Le salaire annuel moyen, calculé sur les 25 meilleures années de revenus.
  • Le taux de liquidation, qui dépend de la durée d’assurance et peut être réduit en cas de décote.
  • La durée d’assurance totale, comparée à la durée requise pour obtenir le taux plein.

Cette méthode exige une vérification attentive des périodes inscrites sur le relevé de carrière : années d’internat ou de clinicat, périodes à temps partiel, interruptions d’activité ou années mal déclarées. Toute incohérence peut modifier la durée d’assurance et donc impacter directement le montant final de la pension.

Le calcul de la retraite Ircantec par points

L’Ircantec constitue la retraite complémentaire obligatoire de nombreux praticiens hospitaliers, notamment les PH et les praticiens contractuels. Le calcul se déroule en deux étapes :

  • L’acquisition de points tout au long de la carrière, en fonction des cotisations et des indemnités perçues (gardes, astreintes, activité continue).
  • La conversion du total de points en pension annuelle, grâce à la valeur de service du point en vigueur au moment du départ.

Une lecture détaillée du relevé Ircantec est indispensable, car les omissions de périodes hospitalières sont fréquentes, notamment lors de changements de statut. Chaque point manquant peut entraîner une diminution de la pension complémentaire.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement de l’Ircantec, vous pouvez consulter notre article détaillé : Retraite Ircantec en 2025 : fonctionnement, calcul et démarches pratiques

La prise en compte des activités libérales dans le calcul

De nombreux praticiens exercent une activité libérale en parallèle de leur activité hospitalière. Cette situation génère des droits supplémentaires dans d’autres régimes, principalement la CARMF pour les médecins libéraux.

Ces droits sont entièrement distincts de ceux acquis au régime général et à l’Ircantec. La liquidation se fait donc séparément dans chaque régime, selon leurs propres règles de calcul, de durée d’assurance et de taux.

La combinaison d’activités peut modifier :

  • L’âge du taux plein, en augmentant le nombre total de trimestres validés.
  • Le montant total des pensions perçues.
  • Les options d’optimisation, notamment en matière de cumul emploi-retraite ou de retraite progressive.

La retraite progressive s’applique-t-elle aux praticiens hospitaliers ?

La retraite progressive permet de percevoir une partie de sa pension tout en poursuivant une activité à temps partiel. Ce dispositif peut concerner certains praticiens hospitaliers. Toutefois, son application varie selon le statut, car les règles du régime général ne s’articulent pas toujours facilement avec les contraintes hospitalières ou universitaires.

Les conditions pour accéder à la retraite progressive

Pour les praticiens hospitaliers titulaires (PH), la retraite progressive relève des règles du régime général. Elle n’est accessible que si plusieurs conditions sont réunies : un âge minimum, la poursuite d’une activité à temps partiel et un nombre de trimestres acquis

Les conditions principales reposent sur deux critères :

  • L’atteinte de l’âge de 60 ans exigé pour bénéficier de la retraite progressive,
  • L’acquisition de 150 trimestres d’assurance, tous régimes confondus,
  • L’exercice d’un emploi à temps partiel compatible avec le statut hospitalier, entre 40 et 80% d’un temps complet,
  • L’emploi doit être exercée à titre exclusive.

Ce dispositif permet de percevoir entre 60 et 20% de sa pension de retraite. Il peut constituer une transition progressive vers la retraite tout en permettant au praticien de continuer à acquérir des droits supplémentaires.

Les règles applicables aux PHU et aux PU-PH

Pour les praticiens hospitaliers universitaires (PHU) et les professeurs des universités – praticiens hospitaliers (PU-PH), la situation est plus complexe. Leur carrière étant partagée entre l’hôpital et l’université, ils relèvent simultanément du régime général, de l’Ircantec et du Service des retraites de l’État.

Pour les PHU et les PU-PH, l’accès à la retraite progressive dépend de la nature exacte de leur contrat (part hospitalière vs part universitaire) et de l’accord de leur employeur.

L’effet de la retraite progressive sur les droits futurs

La retraite progressive permet de liquider provisoirement une partie des droits tout en continuant à cotiser. Les cotisations versées sur l’activité à temps partiel alimentent ensuite un recalcul de la pension définitive, dans les régimes concernés (CNAV et Ircantec notamment).

Ce mécanisme présente un impact direct sur la pension future : les droits acquis pendant la retraite progressive viennent s’ajouter lors de la liquidation définitive.

Comment optimiser sa retraite quand on est praticien hospitalier ?

L’optimisation de la retraite d’un praticien hospitalier repose à la fois sur une reconstitution de carrière rigoureuse et sur l’utilisation des dispositifs permettant d’améliorer le montant futur de la pension. Les parcours hospitaliers, universitaires ou mixtes étant souvent complexes, il est indispensable d’analyser en détail les droits acquis dans chaque régime afin de sécuriser l’âge du taux plein et d’éviter toute perte de droits.

Vérifier et corriger son relevé de carrière

La première étape consiste à examiner attentivement son relevé de carrière. Les praticiens hospitaliers sont fréquemment confrontés à des périodes mal enregistrées : années d’internat, d’externat ou de clinicat, contrats successifs, périodes à temps partiel, activités universitaires ou libérales non synchronisées entre les caisses.

Cette vérification doit porter prioritairement sur la présence et la cohérence de toutes les périodes hospitalières, universitaires et libérales dans chaque régime. Repérer les anomalies suffisamment tôt permet d’engager les régularisations nécessaires avant la liquidation, évitant ainsi une décote ou l’absence de trimestres validés.

Utiliser les leviers d’optimisation (surcote, cumul, rachat)

Plusieurs leviers permettent de renforcer le montant de la pension lorsque la fin de carrière approche.

  • Travailler au-delà de l’âge du taux plein génère une surcote dans le régime général et augmente le nombre de points Ircantec.
  • Le cumul emploi-retraite, lorsqu’il est autorisé sans limitation, peut désormais ouvrir de nouveaux droits selon les dernières évolutions réglementaires.
  • Le rachat de trimestres peut être pertinent, notamment pour les années d’études médicales ou pour compléter des périodes incomplètes.

Ces leviers sont particulièrement utiles pour un praticien souhaitant atteindre le taux plein plus rapidement ou améliorer sa pension tout en conservant une activité partielle. Une analyse individualisée permet d’identifier les options les plus efficaces selon le statut (PH, PHU, PU-PH) et le parcours professionnel.

Compléter sa pension avec un PER ou une épargne individuelle

Compte tenu de la structure de leurs régimes de retraite et de la variabilité des revenus hospitaliers, nombreux sont les praticiens qui choisissent de constituer une épargne complémentaire. Le Plan d’épargne retraite (PER) offre des avantages attractifs, notamment la possibilité de déduire une partie des versements du revenu imposable et d’opter pour une sortie en capital ou en rente.

Une stratégie d’épargne cohérente avec la durée restante d’activité permet de sécuriser un niveau de vie plus confortable et de compléter efficacement les pensions issues des régimes obligatoires.

En résumé : la retraite des praticiens hospitaliers dépend étroitement de leur statut et de la diversité de leurs activités, qu’elles soient hospitalières, universitaires ou libérales. Entre la multiplicité des régimes impliqués, les règles d’âge de départ, les possibilités d’optimisation et les évolutions récentes concernant les praticiens hospitalo-universitaires, une analyse précise et individualisée de chaque carrière reste indispensable pour sécuriser ses droits et préparer un départ dans les meilleures conditions.

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Le statut de praticien hospitalier dépend de votre mode d’exercice : PH, phu, PU-PH ou activité mixte. Chacun de ces statuts ouvre des droits spécifiques dans différents régimes, notamment le régime général, l’Ircantec ou le service des retraites de l’état. Une analyse de votre carrière et de vos contrats d’activité permet de déterminer les caisses compétentes.

Sont affiliés automatiquement à l’IRCANTEC : les agents contractuels de l’État, des collectivités territoriales, des L’âge de départ dépend de votre statut et du nombre de trimestres acquis. La plupart des ph relèvent des règles du régime général, tandis que les hospitalo-universitaires (PHU et PU-PH) sont soumis aux dispositions de la fonction publique d’Etat. Pour consulter les détails complets, rendez-vous sur : À quel âge un praticien hospitalier peut-il partir à la retraite ?

Les activités hospitalières relèvent du régime général et de l’Ircantec, tandis que l’activité libérale relève de la CARMF pour les médecins. Les droits sont calculés séparément dans chaque caisse, puis additionnés lors de la liquidation. Une reconstitution de carrière multi-régimes est indispensable pour éviter des omissions.

Oui, pour les PH relevant du régime général sous réserve de remplir les conditions d’âge, de durée d’assurance et de temps partiel. Pour les PHU et PU-PH, l’accès dépend de l’organisation des activités entre le chu et l’université et nécessite l’accord de l’employeur. Une étude individualisée est recommandée.

Plusieurs leviers existent : travailler au-delà du taux plein pour obtenir une surcote, utiliser le cumul emploi-retraite ou envisager le rachat de trimestres. Pour approfondir ce dernier point, consultez : Rachat de trimestres en 2025 : comment partir plus tôt à taux plein et augmenter sa retraite ?

Les praticiens hospitaliers rencontrent fréquemment des anomalies : années d’internat ou de clinicat non reportées, activités universitaires incomplètes, périodes libérales non intégrées. Corriger ces éléments dès que possible permet d’éviter une décote et de sécuriser l’âge du taux plein.

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