La retraite progressive s’adresse aux assurés proches de l’âge légal de départ à la retraite…

Retraite des indépendants (artisans & commerçants) en 2025 : règles, calcul, âge de départ et optimisation
La retraite des artisans, commerçants obéit à des règles spécifiques depuis l’intégration du RSI à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) puis au régime général. Entre les conditions d’affiliation, le calcul de la retraite de base, le fonctionnement de la retraite complémentaire par points (RCI), l’âge de départ, les dispositifs de départ anticipé ou progressif, sans oublier le rachat de trimestres, le cumul emploi-retraite et les démarches de liquidation, il est essentiel de comprendre chaque étape pour sécuriser et optimiser ses droits.
Qui est concerné par la retraite des indépendants, artisans et commerçants ?
Depuis la disparition du RSI en 2018, les artisans, commerçants et industriels relève de la Sécurité sociale des indépendants (SSI), intégrée au régime général et gérée par la CNAV et les CARSAT. Leur retraite de base fonctionne désormais sur les mêmes principes que celle des salariés, mais avec des règles spécifiques liées à leur statut. La retraite complémentaire, quant à elle, est gérée par le Régime complémentaire des indépendants (RCI), fondé sur un système de points.
Statuts relevant du SSI (artisans, commerçants, micro-entrepreneurs, dirigeants)
Le SSI couvre une large catégorie de travailleurs non-salariés (TNS) :
- Les artisans : chefs d’entreprise individuelle, gérants ou associés non-salariés de sociétés immatriculées au répertoire des métiers, ainsi que les auto-entrepreneurs artisans.
- Les commerçants et industriels : personnes immatriculées au registre du commerce et des sociétés (RCS), agents commerciaux, associés commandités en commandite simple ou par actions, associés en nom collectif, entrepreneurs individuels (EI ou EIRL hors activité libérale), associés uniques d’EURL.
- Les gérants majoritaires de SARL : qu’ils soient rémunérés ou non, dès lors qu’ils détiennent plus de 50 % des parts, seuls ou avec leur conjoint et enfants mineurs.
- Les micro-entrepreneurs : bien qu’ils bénéficient d’un régime social simplifié (micro-social), ils sont rattachés au SSI pour la retraite de base et complémentaire.
En résumé, toute personne exerçant une activité artisanale, industrielle ou commerciale en nom propre ou sous certaines formes sociétales non salariées cotise au SSI.
Différences avec les professions libérales (CNAVPL/CIPAV)
Contrairement aux artisans et commerçants, les professions libérales ne relèvent pas du SSI mais de la CNAVPL (Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales), qui regroupe plusieurs sections professionnelles (médecins, experts-comptables, architectes, etc.).
Une exception existe : les micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale non réglementée (ex. consultants, formateurs) relèvent toujours de la CIPAV, mais uniquement s’ils étaient déjà affiliés avant 2018. Les nouveaux inscrits sont désormais rattachés au régime général (SSI) pour simplifier le système.
Comment fonctionne la retraite de base des indépendants au régime général ?
Depuis 2018, les artisans, commerçants et industriels relèvent de la Sécurité sociale des indépendants (SSI) intégrée au régime général, ce qui rapproche leur retraite de base de celle des salariés. Leur pension est calculée selon les mêmes principes : âge légal, durée d’assurance, salaire annuel moyen et taux de liquidation. La réforme des retraites de 2023 a modifié progressivement l’âge de départ et la durée de cotisation nécessaires pour obtenir une pension à taux plein.
Revenus sont pris en compte
La retraite de base des indépendants repose sur les revenus professionnels soumis à cotisations sociales. Il s’agit :
- du bénéfice imposable pour les entreprises individuelles (BIC ou BNC selon l’activité),
- de la rémunération nette des gérants majoritaires de SARL,
- ou du chiffre d’affaires après abattement forfaitaire pour les micro-entrepreneurs (régime micro-social).
Ces revenus sont déclarés chaque année à l’Urssaf ou via la déclaration fiscale, puis transmis automatiquement aux caisses de retraite (CNAV/CARSAT). Ils servent de base au calcul des cotisations et donc des droits à la retraite.
Validation de trimestres
Comme pour les salariés, la validation d’un trimestre dépend du revenu annuel soumis à cotisation, et non du temps travaillé. En 2025, il faut avoir déclaré au moins 1 782 € de revenu pour valider un trimestre (plafonné à 4 trimestres par an).
- Un revenu annuel de 7128 € permet de valider 4 trimestres,
- Les cotisations sociales minimales lorsque le revenu est faible ou nul permet de valider 3 trimestres.
Les périodes de maladie, maternité, service militaire ou chômage peuvent également donner lieu à la validation de trimestres « assimilés ».
SAM (salaire annuel moyen) et taux de liquidation
Le salaire annuel moyen (SAM) correspond à la moyenne des revenus revalorisés sur les 25 meilleures années de la carrière. Plus les revenus déclarés sont réguliers et élevés, plus le SAM est favorable.
La pension de base se calcule ensuite avec la formule :
Pension de base = SAM × taux de liquidation × (trimestres validés / trimestres requis)
- Le taux de liquidation maximum (50 %) est accordé si la durée d’assurance requise est atteinte ou à partir de 67 ans, quel que soit le nombre de trimestres validés.
- Si le nombre de trimestres est insuffisant, une décote de 1,25% par trimestre manquant réduit la pension.
- À l’inverse, une surcote (1,25 % par trimestre supplémentaire) s’applique lorsque l’activité est poursuivie au-delà de l’âge légal et après avoir validé la durée d’assurance requise.
Une majoration pour enfants élevés s’applique correspond à 10 % de la pension pour les parents ayant eu ou élevé au moins trois enfants pendant au moins 9 ans avant leur 16ᵉ anniversaire.
Comment est-elle calculée la retraite complémentaire des indépendants ?
La Retraite complémentaire des indépendants (RCI), créée en 2013, a fusionné les anciens régimes complémentaires des artisans et commerçants. Elle complète la pension de base et repose sur un système par points : chaque cotisation versée au cours de la carrière permet d’acquérir des points, qui seront transformés en pension lors de la liquidation des droits.
Système par points : acquisition, valeur d’achat et valeur de service
Le mécanisme du RCI repose sur trois éléments :
- L’acquisition des points : chaque cotisation est convertie en points en fonction de la valeur d’achat du point fixée annuellement.
- La valeur d’achat : c’est le prix du point au moment où les cotisations sont versées.
- La valeur de service : c’est la valeur attribuée à chaque point au moment de la liquidation, qui permet de calculer le montant de la pension.
Formule de base :
Montant annuel de la retraite complémentaire = nombre total de points × valeur de service du point × taux de pension
En 2025, les valeurs de service applicables sont les suivantes :
- Points retraite complémentaire des artisans (RCO) 1979-1996 : 1,200 €
- Points RCI acquis depuis 2013 : 1,335 €
- Points retraite complémentaire des commerçants (NRCO) 1973-2012 : 1,335 €
- Points retraite complémentaire des artisans (RCO) 1996-2012 : 1,335 €
À noter : lorsque le total des points est inférieur à 12, la pension n’est pas versée sous forme de rente mensuelle mais fait l’objet d’un versement forfaitaire unique.
Attribution de points RCI selon le revenu professionnel
Le nombre de points acquis dépend directement du revenu professionnel déclaré : plus le revenu est élevé, plus les cotisations sont importantes, et donc plus les points obtenus sont nombreux.
Les cotisations sont plafonnées à 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), les point de retraite complémentaire sont attribués dans cette limite.
Retraite complémentaire des indépendants à taux plein ou avec décote
Pour percevoir la retraite complémentaire des indépendants (RCI), l’assuré doit avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite, compris entre 62 et 64 ans selon son année de naissance, et avoir demandé simultanément la liquidation de sa retraite de base.
- À taux plein : la pension complémentaire est versée sans abattement dès lors que la retraite de base est elle-même liquidée à taux plein (taux maximum de 50 %).
- Avec décote : si les conditions du taux plein ne sont pas remplies, une minoration est appliquée.
Le calcul de la décote s’effectue comme suit :
- – 1 % par trimestre manquant pour les 12 premiers trimestres,
- – 1,25 % par trimestre supplémentaire au-delà du 12ᵉ trimestre.
Ainsi, attendre l’âge du taux plein ou atteindre la durée exigée permet de garantir une pension complémentaire sans abattement.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur la retraite complémentaire des artisans et commerçants.
À quel âge peut-on partir à la retraite quand on est artisan ou commerçant ?
Comme pour les salariés, l’âge de départ à la retraite des artisans, commerçants et industriels dépend de leur année de naissance, de leur durée d’assurance et de certaines situations particulières. La réforme des retraites de 2023 a modifié progressivement l’âge légal et la durée de cotisation nécessaires.
Âge légal, âge du taux plein automatique et trimestres requis
- Âge légal de départ : il est progressivement relevé de 62 à 64 ans pour les assurés nés à partir du 1er septembre 1961.
- Durée d’assurance : pour bénéficier d’une pension à taux plein, il faut avoir validé entre 167 et 172 trimestres selon l’année de naissance (soit jusqu’à 43 ans de cotisations).
- Âge du taux plein automatique : quel que soit le nombre de trimestres validés, la retraite de base est accordée sans décote à 67 ans.
Ainsi, un artisan ou commerçant peut liquider ses droits dès l’âge légal, mais la pension ne sera entière (taux plein de 50 %) que s’il remplit les conditions de durée d’assurance, ou à défaut, à 67 ans.
Départ anticipé « carrières longues » : quelles conditions remplir ?
Le dispositif « carrières longues » permet un départ avant l’âge légal pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes. Deux conditions principales doivent être réunies :
- avoir validé un certain nombre de trimestres cotisés avant un âge donné (par exemple, avant 16, 18, 20 ou 21 ans selon les cas),
- avoir cotisé la durée requise pour le taux plein.
Selon la situation, le départ peut être possible dès 58 ans, entre 60 ou 62 ans ou 63 ans. Les règles étant complexes et dépendantes de l’année de naissance, une étude personnalisée est recommandée.
A lire : Comment partir plus tôt à la retraite grâce au dispositif carrière longue ?
Cas particuliers : incapacité, inaptitude, handicap, pénibilité
Certains artisans et commerçants peuvent également bénéficier d’un départ anticipé au titre de situations spécifiques :
- Incapacité permanente : un départ anticipé est possible dès 60 ans en cas d’incapacité liée à une maladie professionnelle ou à un accident du travail avec un taux minimum
- Inaptitude au travail : permet d’obtenir une retraite au taux maximum de 50 % dès 62 ans, quel que soitle nombre de trimestres.
- Handicap : les personnes justifiant d’un taux d’incapacité d’au moins 50 % et d’une durée d’assurance cotisée suffisante peuvent partir entre 55 et 59 ans.
- Pénibilité : les indépendants exerçant une activité reconnue pénible (exposition aux facteurs de risque définis par la loi) peuvent obtenir un départ anticipé grâce au compte professionnel de prévention (C2P), qui permet d’acquérir des trimestres de majoration.
Peut-on améliorer sa future pension avec le rachat de trimestres ?
Le rachat de trimestres, aussi appelé « versement pour la retraite », permet aux artisans et commerçants d’augmenter leur durée d’assurance et d’améliorer le montant futur de leur pension.
Rachat au titre des années incomplètes ou études supérieures
Deux types de rachats sont possibles :
- Années d’études supérieures : les périodes accomplies dans l’enseignement supérieur peuvent être rachetées si elles n’ont pas déjà ouvert de droits à la retraite.
- Années incomplètes : il s’agit des années civiles où moins de 4 trimestres ont été validés. Le rachat permet de compléter jusqu’à 4 trimestres par an.
Chaque assuré peut racheter jusqu’à 12 trimestres maximum au total. Le coût dépend de l’âge, du revenu moyen et de l’option choisie (rachat pour améliorer le taux, ou pour améliorer à la fois le taux et la durée d’assurance).
Rachat trimestres Madelin
Le rachat Madelin est dispositif destiné aux travailleurs non-salariés (artisans, commerçants,) qui souhaitent combler des années incomplètes de cotisation afin d’améliorer leur retraite. Il permet de racheter un ou plusieurs trimestres manquants, dans la limite des 6 dernières années d’activité indépendante. Le montant dépend notamment de vos revenus professionnels, de votre âge au moment de la demande, et du nombre de trimestres à racheter.
Impact sur la décote et la durée d’assurance
Le rachat de trimestres agit directement sur :
- la décote : il permet de réduire ou d’éviter la minoration de la pension en atteignant plus rapidement la durée d’assurance exigée et bénéficier ainsi bénéficier du taux plein (50 %).
- la durée d’assurance : le rachat de trimestres peut permette, selon l’option choisie, d’augmenter la durée d’assurance pour la retraite de base
Ainsi, le rachat est particulièrement pertinent pour les indépendants proches de l’âge légal mais qui risquent une décote faute de trimestres suffisants.
Fiscalité : déduction des sommes versées
Autre avantage : les sommes versées pour un rachat de trimestres sont déductibles du revenu imposable. Cette déduction permet de réduire l’impôt à payer l’année suivant le versement.
Pour en savoir plus, consultez notre guide sur le rachat de trimestres.
Quelles sont les règles du cumul emploi-retraite pour les indépendants ?
Le cumul emploi-retraite permet à un artisan et commerçant déjà retraité de poursuivre une activité professionnelle et de percevoir en même temps sa pension. Ce dispositif peut être intégral ou plafonné, selon les conditions de liquidation de la retraite de base.
Cumul intégral vs cumul plafonné : conditions à respecter
- Cumul intégral : l’indépendant peut cumuler sans restriction ses revenus professionnels et sa retraite à condition d’avoir :
- liquidé l’ensemble de ses pensions obligatoires (base et complémentaires),
- atteint l’âge légal et justifié de la durée d’assurance nécessaire pour le taux plein, ou atteint l’âge du taux plein automatique (67 ans).
- Cumul plafonné : si ces conditions ne sont pas réunies, les revenus issus de l’activité indépendante s’ajoutent à la pension, mais dans la limite d’un plafond fixé (la moitié du PASS annuel soit 23 550 €). En cas de dépassement, la pension est réduite du montant excédentaire.
Nouvelles cotisations et « seconde liquidation » des droits
Depuis la réforme de 2023, les indépendants qui reprennent une activité après leur départ à la retraite continuent de cotiser sur leurs nouveaux revenus. Contrairement à l’ancienne règle (cotisations sans droits nouveaux), ces cotisations peuvent désormais générer de nouveaux droits.
Au moment de cesser définitivement leur activité, ils peuvent demander une seconde liquidation de leur retraite, intégrant ces droits supplémentaires. Cela permet d’améliorer le montant de leur pension, même après une première liquidation.
A noter : en cas de cumul plafonné, il est essentiel de surveiller ses revenus : un dépassement du plafond entraîne une suspension ou réduction de la pension,
La retraite progressive est-elle possible pour un artisan ou un commerçant ?
La retraite progressive permet aux artisans et commerçants de réduire leur activité tout en percevant une partie de leur pension. Ce dispositif offre une transition plus souple entre la vie professionnelle et la retraite complète, à condition de respecter certains critères.
Conditions d’âge, de durée d’assurance et de réduction d’activité
Pour bénéficier de la retraite progressive, l’indépendant doit :
- avoir atteint au moins 60 ans,
- justifier d’une durée d’assurance minimale de 150 trimestres,
- réduire son activité professionnelle : le revenu tiré de l’activité doit être compris entre 20 % et 60 % de la moyenne des revenus antérieurs.
La demande doit être faite auprès de la caisse de retraite (SSI/CARSAT), accompagnée des justificatifs de revenus.
Calcul de la fraction de pension et passage à la retraite complète
Pendant la période de retraite progressive, l’assuré perçoit une fraction de sa pension de base et complémentaire, proportionnelle à la baisse de ses revenus. Exemple :
- si le revenu correspond à 40 % du revenu de référence, la pension versée correspondra à 60 % des droits.
Lorsque l’assuré cesse totalement son activité, il peut demander la liquidation définitive de sa retraite. À ce moment, la pension est recalculée pour intégrer :
- les trimestres supplémentaires validés,
- ainsi que les points RCI acquis pendant la période de retraite progressive.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur la retraite progressive des artisans et commerçants.
Quelles démarches, pièces et délais pour liquider sa retraite d’indépendant ?
La liquidation de la retraite marque le passage officiel du statut d’actif à celui de retraité. Pour les artisans et commerçants, cette étape nécessite d’anticiper les démarches afin d’éviter tout retard de paiement.
Dépôt de la demande de liquidation
Il est conseillé de déposer sa demande de retraite 5 mois avant la date prévue de départ. La demande de liquidation peut se faire en ligne ou via des formulaires papier.
La demande en ligne couvre automatiquement l’ensemble des régimes de base et complémentaires concernés, y compris le RCI.
Justificatifs à fournir
Pour constituer le dossier, plusieurs pièces sont à fournir, parmi lesquelles :pièce d’identité, justificatifs liés au enfants, RIB ainsi que des documents spécifique pour la mise à jour de carrière : justificatifs de cotisations sociales, professionnels, attestations de chômage indemnisé, d’indemnités journalières de maladie ou maternité ou de service militaire,
Suivi, notifications et paiements
Une fois la demande validée :
- l’assuré reçoit une notification de retraite, indiquant la date d’effet et le montant de la pension,
- les pensions sont ensuite versées mensuellement à terme échu (par exemple, la pension de mars est payée début avril).
En cas de dossier incomplet ou d’erreur, la liquidation peut être retardée. Il est donc crucial d’anticiper et de vérifier régulièrement son relevé de carrière bien avant la date de départ.
À lire également : Liquidation de la retraite en 2025, les démarches essentielles pour éviter tout retard de paiement.
En résumé, la retraite des artisans, commerçants obéit aux mêmes grands principes que celle des salariés, mais avec des spécificités liées au régime des indépendants (RCI). L’âge de départ, le nombre de trimestres requis, le calcul du revenu moyen et l’acquisition de points complémentaires conditionnent directement le montant de la pension. Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel d’anticiper, de vérifier régulièrement son relevé de carrière et, si besoin, d’envisager des solutions comme le rachat de trimestres ou la retraite progressive afin d’optimiser ses droits.
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